Souffle, vent d'hiver, sur les illusions
Emporte les images et les mirages
Pour ne laisser à nu que l'essence
La substance originelle de l'incarnation...
La naissance est un Léthé
Dont le flot nous submerge
Et nous égare sur bien des rivages
As-tu oublié ?
Qui es-tu donc, toi qui bâtis monts et merveilles
Sur le sable mouillé ?
La prochaine vague arrive, et va tout emporter
Pleureras-tu alors tes châteaux, tes nobles idéaux forgés
Au soleil de ton imaginaire ?
Ne sens-tu pas sur ton visage les prémisses d'un tremblement ?
Souffle, vent d'hiver, sur les illusions...
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