top of page
  • Photo du rédacteurCK

Une expérience de remote viewing dans le futur, avec Romuald Leterrier


Nous avons trouvé opportun, Romuald Leterrier et moi, de vous présenter une petite expérience qui s'est tenue en marge de l'écriture de Se souvenir de l'au-delà, paru cette semaine aux Editions Guy Trédaniel.


Explorant toujours plus avant les mystères de la conscience, nous avons mené une série de tests à propos de la pratique du remote viewing – ou vision à distance en français.

C'est une technique, développée dès la fin des années 60 aux USA, notamment dans un programme de la CIA qui a duré plusieurs décennies, qui permet de recueillir des informations sur des "cibles" diverses, en général inconnue du viewer (personne qui effectue la vision à distance). C'est un peu comme tenter de décrire quelque chose les yeux fermés. On ne « voit » pas vraiment la cible (qui peut-être une photo, un lieu, un personnage ou un événement), on tente d'en percevoir certaines caractéristiques. On peut l'aborder sous différents angles, comme une caméra autour d'une scène. On peut également, si la conscience se sent attirée, avancer ou reculer dans le temps.

Après un temps de préparation, le viewer se connecte à son objectif (via une série de coordonnées) et commence à décrire ses ressentis, sur une feuille, un tableau ou en mode audio.


Ma collaboration avec Romuald sur ce type d'expérience a été initialement motivé par le fait que lors de mes entraînements se manifestaient également et régulièrement, des rétrocognitions, sous forme de croquis, ou de descriptions courtes, qui évidemment ne correspondaient en rien à la cible de remote viewing mais qui faisaient irruption avec fracas dans la réalité des heures et jours suivants.

Par exemple, ayant dessiné un chapiteau de cirque avec des bandes de couleurs alternes lors d'une session, me retrouvai-je ébahie devant le cirque de Zavatta en allant au travail quelques heures plus tard, à cause d'une déviation dans une bourgade... ou encore des visions de zeppelin que je retrouvai dans un film deux jours plus tard.


Quoique familière du phénomène rétrocognitif qui émerge régulièrement via l'écriture de mes récits et quelques rares fois à travers la peinture, c'était bien la première fois qu'il se produisait par l'intermédiaire du croquis, des flashs brefs et des impressions assez prégnantes, au milieu de sessions qui a priori devaient focaliser mon esprit et ma conscience sur un objectif bien différent.


Aussi me tournai-je vers Romuald pour avoir son avis éclairé sur ces irruptions totalement incontrôlables, au beau milieu de mes session de viewing.


De fil en aiguille, nous avons expérimenté différents protocoles lui en tant qu'analyste et moi en que viewer.

Au cours du mois de février, je lui proposai de faire l'expérience suivante : tenter de décrire la couverture du futur livre en cours de rédaction qui n'allait pas être conçue avant plusieurs mois.

Cela permettait de tester de façon amusante la capacité à obtenir des informations du futur, avec une échéance déterminée et sans doute un choix multiple. Au moment de la session Romuald n'avait aucune idée sur la façon de faire réaliser la couverture par un infographiste et ce n'est que quelques mois plus tard qu'il commença à y réfléchir, sans pour autant se référer à cette session, qui fût largement noyée par d'autres expérimentations.

Même si l'on peut inférer que d'une certaine façon cette session ait pu de façon inconsciente, influencer les choix futurs pour la couverture, il faut tenir compte du fait que :

A. ma propre description en cours de session ne corresponderait sans doute en rien aux attentes et besoins futurs des auteurs.

B. les choix de l'infographiste pour représenter ces attentes peuvent très largement modifier le résultat attendu ou imaginé.


Mes séances dépassent rarement 1h et mon esprit se focalise sur des détails ressentis comme pertinents, ce qui limite un foisonnement de descriptions parfois difficiles à analyser, le tout accompagné de croquis, dessinés rapidement et les yeux fermés. Je fais souvent précéder mes notes de « comme... », pour désigner une analogie, car c'est également ainsi que ma conscience procède pour me signifier certains phénomènes, formes ou dynamiques. C'est au moment de la découverte de la cible que cela prend en général tout son sens.


Afin de rendre mon écriture plus lisible, je retranscris ci-dessous les notes manuscrites de ma session, effectuée le 13 février 2020. merci de vous référer à la couverture du livre pour comparaison.


« Dégradé de bleu »

« comme un effet de perspective - pattern géométrique, abstrait »

« comme une forme circulaire ou semi-circulaire » «zone lumineuse (au centre)»

« de petits éléments en dispersion »

« comme des lasers bleus clairs »

« forme un peu torturée avec des extensions, des sortes d'éjections sur le pourtour »

« semble exploser »

« au centre, comme de toutes petites formes en position foetales, recroquevillées »

« quelque chose qui enfle et tremble à la fois »

« comme un fond vaporeux, spatial »

« quelque chose qui déchire l'espace ou en émerge, assez violent, produit une impression de frayeur »

« comme si 2 univers ou 2 visions s'affrontaient, l'un est doux, l'autre terrifiant »

« motif de 3 blocs/3 zones »


Il est possible que les impressions se rapportant à la peur (« frayeur », « terrifiant ») soient en réalité liées à ce que provoque assez généralement le concept-même de l'au-delà pour notre société occidentale, car ni l'image ni le contenu du livre ne l'est.

La capacité de la conscience à se connecter à un contenu déborde très largement de la seule apparence physique - expérience vécue à plusieurs reprises, notamment avec une statue.


Néanmoins, il y a également toujours un certain pourcentage de détails qui ne colleront pas, et les fins de sessions restent toujours épineuses, avec l'attention et l'énergie déclinante.


Nombre de nos sessions se sont révélées globalement d'une grande pertinence et nous n'avons fait qu'effleurer de nombreuses questions. Nous sommes loin ici de théories grandioses qui font certes fantasmer beaucoup de gens mais qui restent inaccessibles pour la plupart.

Ici, tout un chacun, s'il veut bien se donner le temps et les moyens de faire quelques exercices, peut véritablement et avec preuves à l'appui en retour, accéder à l'incroyable immensité de son propre esprit et une réalité qui dépasse nos rêves les plus fous...


CK.








*Que vous pouvez trouver dans l'ouvrage de Fabrice Bonvin, La science de l'intuition.

Posts récents

Voir tout
bottom of page