Il y a près de 10 ans, j'écrivais une histoire mettant en scène une artiste-peintre. Moins de 6 mois en arrière, j'ignorais encore que je troquerais la plume contre les pinceaux...
C'était sans doute l'une de mes toutes premières rétro-cognition, un indice d'un futur en voie de réalisation.
L'art, la créativité, à l'instar de l'écriture, est sans conteste l'un des chemins qui peut mener à des expériences de conscience et l'émergence de synchronicités.
Il m'est difficile de décrire dans quel état intérieur je me trouve lorsque le phénomène se produit. Peut-être suis-je plongée dans une sorte de rêve éveillé ? Je n'ai souvent qu'une vague idée de base pour commencer mon tableau et en général, il évolue rapidement vers quelque chose d'inattendu. De nouveaux éléments viennent se greffer au fur et à mesure de sa réalisation, c'est comme un nouveau sentier que j'explore et découvre sans savoir ce qui m'attend au prochain tournant. Je le vois comme un processus de densification qui extirpe les images d'un brouillard futur. Une sorte de sfumato temporel...
Il n'est pourtant pas nécessaire d'écrire ou de peindre pour vivre ce type d'expérience. C'est simplement la façon la plus naturelle pour moi d'y avoir accès, et cela n'aurait sans doute jamais été à ce point si je n'avais suivi depuis quelques années les travaux de chercheurs comme Romuald Leterrier, Philippe Guillemant et du journaliste scientifique Jocelin Morisson. Ces trois hommes sont en train d'édifier un pont indispensable entre les traditions anciennes et la culture scientifique occidentale, mettant à l'épreuve par des protocoles expérimentaux ce qui est utilisé depuis la nuit des temps par les tenants des savoirs shamaniques. Capter l'information de l'avenir et amorcer une relation dynamique avec nos potentialités futures est enfin à la portée de chacun...
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