En 2018, je participai à une série d'expériences de Philippe Guillemant sur la synchronicité et la capacité du futur a nous envoyer des informations. Plusieurs centaines de participants devaient poser une question ou se concentrer sur un choix de vie auxquels ils faisaient face et après un temps de lâcher-prise, revenir sur le site de l'expérience et cliquer au hasard sur l'un des deux rideaux qui se présentaient et qui révélait alors une image. De la même façon, une maxime était tirée au sort entre deux possibilités.
Il fallait ensuite dire si l'image, ou la maxime ou les deux ensemble faisaient sens à la personne vis-à-vis de la question posée plus tôt, et si cela aidait à prendre une décision. Il était ainsi possible de déterminer en terme de probabilité si nous étions capables de générer des synchronicités qui nous aiguilleraient dans nos choix et actions futurs.
Sur la série de tirage que j'ai effectué, et sur les quelques images que j'avais décidé de garder, il se trouve que l'une d'elle ne prend sens véritablement qu'aujourd'hui. Si à l'époque je l'avais interprété comme une incitation à continuer d'écrire, il semblerait que cela était bien davantage un avant-goût de ce qui allait advenir 8 mois plus tard et dont je n'avais absolument pas conscience à l'époque, n'ayant jamais éprouvé d'attrait particulier pour la peinture...
J'ignore de qui est cette toile et malheureusement je n'ai pas gardé trace de la maxime qui l'accompagnait. Toutefois, elle est à elle seule, d'une éloquence époustouflante...
Tout comme l'histoire de l'artiste-peintre écrite il y a près de dix ans, il semble que cela s'inscrive dans un futur déjà réalisé en potentiel (que l'on peut voir comme un chemin ou une étape idéale voulue par le Soi) et qui commence à se condenser dans le présent. Néanmoins, rien n'est jamais tout à fait déterminé et qui peut dire à travers quels méandres, plutôt que d'autres, le pinceau va tracer sa route future?
L'avenir reste à peindre...
Caroline Karedo
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