J'ai lancé à mes amis FB le défi de composer des poèmes à partir de 3 mots qu'ils me donneraient.... voici le résultat :
1. Clairvoyance, infinité, adieu
Sous le firmament des étoiles du Sud Ces fleurs du désert, mille et une nuits Me content cette marche de solitude Ce chemin aux rares et précieux fruits Qu'empruntent les Hommes de clairvoyance Pour qui tout n'est qu'impermanence... L'aurifère infinité, sableuse mer de dunes Envahit mon âme, parfum suave et béni... Mithra me brûle et me consume Mais de cela je ne le maudis Car de mes cendres je renais sans cesse Jamais d'adieu pour une fille de la Nuit...
2. Sauvage, méandres, l'arrivée
Arpenter à l'automne naissant Les sauvages sentiers dans l'air frémissant Tendre l'oreille et distinguer Dans le murmure des feuilles la douce voix des fées... Leurs rires de cristal percutent comme un écho Les menhirs vénérables, granitiques joyaux D'époques perdues dans les méandres du temps A jamais vivantes et magiques pourtant Pour qui rêve encore... pour qui rêve si fort Que les voiles illusoires s'estompent et s'évanouissent L'esprit transporté et ravi par les sylphes... Arpenter tel un pèlerin du temps A l'arrivée de l'automne naissant Les sauvages sentiers dans l'air frémissant...
3. Dur, long, mièvre
Crois-tu que tes mièvres gémissements Puisses toucher un cœur trempé dans l'acier Et le soufre d'une vie à batailler Contre tous les éléments ? Crois-tu que tes piètres pantalonnades Amuse une galerie si vide et si obscure Que dans ce long corridor de façade Même ton ombre se perd jusqu'à l'usure ? Grandir au son du rock, à faire trembler les murs Mourir à ses croyances, à toute son innocence Raw power, cuirasse de roc, et métal dur La forge d'Héphaïstos résonne d'un son pur...
4.Chemin, carillon, nymphe
Si le carillon des heures te semble trop agressif Alors ferme les yeux et traverse leur voile Si le carillon des ans te laisse trop pensif Poursuis le chemin jusque sous les étoiles
Là je te montrerai où dansent les naïades Ces fragiles beautés aux airs malicieux Leurs sœurs les nymphes dormant sous les colonnades Des bois enchantés de chênes majestueux
Si leur teint délicat aux effluves floraux Ne parvient totalement à te faire oublier, Si leurs courbes ensorcelantes, voluptueux joyaux Echouent, à la monotonie, à t'arracher Invoquerons-nous les succubes ? Appellerons-nous les sirènes ? Pour quelques coupes de jujube De tes songes, elles se feront reines...
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